Réunie en assemblée saine-di à Alès, cette association s'est aussi découvert de nouveaux soucis. Ceux des réorganisations des services départementaux de l'Etat (lire ci-dessous) ; ceux des nouvelles exigences d'une population fragilisée par les problèmes économiques; ceux engendrés par une déclaration du président Sarkozy, lais-santé entrevoir à l'élu local qu'il allait s'asseoir sur sa taxe professionnelle, fruit estimé légitime des efforts à l'implantation d'entreprises.
Le préfet du Gard a voulu rassurer: « Il ne s'agit pas de supprimer la taxe professionnelle, mais de supprimer l'une de ses composantes, la part sur l'investissement productif. La part sur le foncier bâti industriel reste et les pertes de recettes seront compensées. »
Même Max Roustan (député UMP) reste dubitatif et annonce une opposition probable au projet: « Je ne suis pas prêt à voter n'importe quoi. Je ne voterai pas une réforme qui enlève la dynamique aux collectivités. Dans l'agglomération du Grand- Alès, l'évolution de la base de la taxe a augmenté de 6,8 % en 2008. Je ne souhaite pas qu'elle tombe à 1,5%. Si- tout le monde a la même taxe professionnelle, je ne vois pas pourquoi on irait s'emm... avec des zones industrielles et des camions. »
Sénateurs ou députés, tous les parlementaires gardois étaient présents à cette assemblée. La plupart connaissent les réalités du cumul des mandats et semblent s'en offusquer un peu sous le prétexte de « surcharges énormes de travail ».
Face à cette assemblée de maires, ils ont parlé de « réforme des collectivités », « regroupement de structures qui s'entremêlent » et de « travail sur le partage de la richesse des communes », mais sans s'aventurer à des propositions précises. a
Thierry MONTANER Médiation
Patrick Reflet, délégué coordonnateur des médiateurs gardois de la République, a rappelé le rôle des médiateurs, interface parfois nécessaire entre un administré et administration.
1 600 affaires (dont 500 médiations) ont été traitées dans le Gard l'année dernière. 77 % ont obtenu satisfaction.